De retour au Mexique en 1922, ils obtinrent du ministre de l'éducation
populaire, quelques contrats de peintures murales dans des bâtiments publics.
En 1923, SIQUIEROS pris la fonction de secrétaire général d'un mouvement de
rassemblement populaire ; leur journal "El Machets" devint par la
suite le journal officiel du parti communiste central.
Ses tendances extrémistes quant à la réforme de l'art picturale lui feront par
la suite porter de sévères critiques envers RIVERA qui s'était tourné vers une
peinture "commerciale", destinée surtout à l'export pour riches touristes
nord-américains.
Il délaissa la peinture durant quelques années pour se consacrer exclusivement
à ses activités politiques (assez mouvementées d'ailleurs puisque
entrecoupées de plusieurs périodes d'emprisonnement).
Ce n'est que durant un exil à New York, au début des années 1930, qu'il découvrit
de nouveaux matériaux (silicone, pyroxyle, laques cellulosiques)
qui lui permirent de développer plusieurs innovations techniques (principalement
au cours d'ateliers techniques qu'il organisa à New York), reprises par
la suite par bon nombre d'impressionnistes.
Avec Diego RIVERA et José Clemente OROZCO, il aura été l'un des trois plus
grands peintres muraux populistes du Mexique au début du XXe siècle. Toute son
oeuvre aura été marquée de son engagement révolutionnaire.
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